Modélisation de la rupture quasifragile du béton à l'échelle mésoscopique
Alexandre Gangnant  1@  , Stéphane Morel  1@  , Christian La Borderie  2@  , Jacqueline Saliba  1@  
1 : Institut de Mécanique et d'Ingénierie de Bordeaux  (I2M)  -  Site web
Institut polytechnique de Bordeaux, Arts et Métiers ParisTech, CNRS : UMR5295, Université Sciences et Technologies - Bordeaux I
Site ENSCBP Bât A 16 avenue Pey-Berland 33607 Pessac Cedex -  France
2 : Université de Pau et des Pays de l'Adour  (UPPA)
Université de Pau et des Pays de l'Adour : EA4581, SIAME

Les bétons présentent une rupture quasifragile du fait de la présence d'une zone d'élaboration de la fissure (FPZ), principalement microfissurée, se développant en avant du front de fissure. La puissance de calcul actuelle a permis le développement de modèles mésoscopiques ayant pour objectif de représenter la participation de la géométrie dans le comportement du matériau hétérogène. Ces modèles s'appuyant sur des approches de type élément fini ou lattices, ont montré leur intérêt dans la description détaillée de la rupture ainsi que pour celle des phénomènes couplés. Cependant pour des raisons souvent liés à la difficulté de mailler différentes tailles d'hétérogénéités, la plupart des modèles se contente de représenter les plus grosses hétérogénéités. Cette étude montre l'influence de l'exhaustivité de la représentation du squelette granulaire du béton sur la réponse du modèle mésoscopique. Suite à différentes simulations où nous mêlons progressivement les plus petits granulats à la pâte de ciment dans un mortier dont les caractéristiques sont homogénéisées numériquement, nous soulignerons l'importance de l'exhaustivité des classes d'inclusions lors d'une modélisation. 


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