Structure porale de mousses minérales
Gabriel Samson  1, *@  , Annabelle Phelipot-Mardele  2, *@  , Christophe Lanos  2, *@  
1 : Laboratoire GCGM  (LGCGM)
Institut National des Sciences Appliquées (INSA) - Rennes : EA3913
INSA Rennes 20 rue des Buttes de Coesmes 35708 Rennes Cedex -  France
2 : Laboratoire GCGM  (LGCGM)
Université de Rennes I : EA3913
IUT Rennes Rue du Clos Courtel 35 704 Rennes Cedex 7 -  France
* : Auteur correspondant

Les mousses minérales étudiées sont réalisées principalement avec un sulfate de calcium anhydre réactif et un faible taux de gâchage conduisant à la formation d'une suspension très concentrée. Pour garantir la stabilité des mousses jusqu'à la prise des liants, six tensioactifs sont testés. La méthode de moussage employée permet de cibler différentes valeurs de masse volumique durcie (250 < ρ < 800 kg/m³) à partir d'une même composition. Les paramètres de l'étude sont la masse volumique des mousses et le dosage en tensioactifs. La conductivité thermique et la résistance mécanique sont évaluées ainsi que la structure porale des mousses minérales dont la granulométrie est obtenue pas analyse d'images réalisées en 2D sur un plan de coupe. La conductivité thermique s'avère essentiellement liée à la masse volumique. La résistance à la compression et la structure porale sont largement affectées par la masse volumique mais aussi par le type et le dosage en tensioactif. Les résistances optimales correspondent à la structure porale la plus fine et la plus monodisperse. Ces constats sont traduits à l'aide de paramètres classiquement utilisés pour caractériser les courbes granulométriques. A l'issue de l'étude, l'interaction entre le tensioactif et la structure porale est donc comprise.


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